07 49 50 69 71 audreyrevel8@gmail.com

Qu’est-ce que l’arthrose ?

L’arthrose est une maladie chronique altérant le cartilage et les tissus adjacents. C’est la maladie articulaire la plus répandue. Elle touche aussi bien les femmes que les hommes. L’arthrose, également appelée ostéoarthrose, touche toutes articulations :

  • les épaules (cervicales),
  • les hanches (coxarthrose),
  • les genoux (gonarthrose),
  • les pieds,
  • les doigts (digitales),
  • la colonne vertébrale,
  • les chevilles…

Les symptômes de l’arthrose

En cas d’arthrose, cette affection se manifeste par des douleurs persistantes. Lorsque l’arthrose commence à « gripper » les articulations, c’est d’abord la souplesse articulaire qui diminue. Les cartilages, qui recouvrent l’extrémité des os s’usent. Les autres tissus articulaires (tendons et ligaments) se rigidifient.

Dans un premier temps, une gêne se manifeste, le manque de souplesse apparaît, les articulation sont ankylosées, les doigts s’engourdissent et rendent les gestes malhabiles.

Dans un second temps, la douleur apparaît progressivement (rarement brutale, puis devient rapidement chronique. Elle s’installe dans le quotidien et peut fluctuer selon la météo et les gestes répétés. Mais l’arthrose ne disparaît jamais complètement. La sensation de « rouille » notamment au réveil le matin apparaît, le moindre geste devient difficile et cette sensation diminue peu à peu avec le mouvement. La mobilité s’améliore progressivement et la douleur persiste, voire même augmente au cours de la journée.

Les causes de l’arthrose

Derrière l’arthrose, se cachent les manifestations mécaniques :

1 – une anomalie architecturale de l’articulation :

Certains facteurs vont fragiliser l’articulation, et favoriser l’apparition de l’arthrose.

L’inégalité de longueur de membres inférieurs lorsqu’elle est supérieure à 2 cm (entraînant une boiterie).

Les hyper-laxités, les anomalies morphologiques telles que les anomalies morphologiques (appelées dysplasie de hanche  ou  du genou (déformations dites en genu varus ou valgus, schéma….) peuvent également induire un risque de développer une arthrose.

2 – un surpoids :

L’obésité est à la fois un facteur d’apparition et d’aggravation de la gonarthrose. Il peut exercer une pression supplémentaire sur les articulations et le cartilage, ce qui favorise leur usure et les lésions. De plus, la graisse corporelle en excès est cause de niveaux sanguins plus élevés de substances responsables d’inflammation dans les articulations.

3 – une pratique intense du sport :

Le sport est source de bienfaits pour une bonne condition physique, pour les systèmes respiratoire et cardio-vasculaire, mais aussi sur le plan articulaire, le tonus musculaire et pour réduire la masse grasse.

En revanche, trop de sport peut être nuisible. L’hyper­activité sportive, trop fréquente, trop longue, ou commencée trop jeune avec des articulations en phase de croissance ou déjà affaiblies entraîne des traumatismes que l’on appelle micro­traumatismes (quand ce ne sont pas des chutes) qui produisent une altération du cartilage, un étirement des tendons et des ligaments, des entorses, des fractures et des luxations.

4- des carences alimentaires :

La vitamine D, indispensable à la minéralisation des os et des dents, est synthétisée par l’organisme sous l’action des ultraviolets. Il est cependant possible d’obtenir de la vitamine D via l’alimentation. En effet, une alimentation équilibrée et riche en poissons gras (sardines, maquereaux, harengs, huile de foie de morue…) couvre les besoins d’un adulte. Cependant, il est également possible de se supplémenter, sur avis médical et après un dosage de la vitamine D dans le sang.

5 – un excès de gestes répétés :

Certaines positions ou actions répétées fréquemment dans le cadre de son métier peuvent créer des lésions microscopiques fragilisant les articulations. Ces microtraumatismes répétés sont ainsi une cause d’arthrose possible.

Ce cas de figure se rencontre surtout dans les activités professionnelles exposant les patients à des chocs fréquents ou des vibrations mécaniques : les personnes travaillant sur les chantiers avec un marteau-piqueur peuvent ainsi être touchées par exemple. Répéter continuellement les mêmes gestes (ex. : couturière, pianiste) peut aussi favoriser l’apparition de l’arthrose. Enfin, il arrive que les carreleurs et autres professionnels travaillant fréquemment à genoux développent une gonarthrose (arthrose du genou).

6 – l’âge avancé :

L’âge apparaît comme la principale cause d’arthrose, car il entraîne une usure naturelle des cartilages. L’arthrose est une maladie articulaire provoquée par le vieillissement des articulations. Au fur et à mesure qu’on avance en âge, la structure de celles-ci subit les effets du temps. 

7 – un terrain familial :

Des facteurs héréditaires semblent tenir une place dans l’apparition de l’arthrose. Diverses études épidémiologiques ont notamment mis en lumière l’existence d’un caractère héréditaire pour l’arthrose digitale et la gonarthrose. Une femme a, par exemple, plus de risques de souffrir d’arthrose des doigts si sa mère ou une de ses tantes (du côté paternel ou maternel) en ont développé une.

Des recherches génétiques ont également détecté, dans quelques familles, des anomalies touchant les gènes impliqués dans la synthèse des constituants du cartilage.

8 – un traumatisme articulaire :

Un traumatisme important, comme une entorse sévère (en particulier une entorse du ligament croisé du genou) ou la fracture d’une articulation sont souvent des causes d’arthrose. En général, les premiers symptômes de la maladie se manifestent environ dix ans après le traumatisme. En générant des traumatismes de manière répétée, pratiquer de manière excessive une activité sportive peut provoquer de l’arthrose précoce : les footballeurs peuvent, par exemple, développer une coxarthrose (arthrose de la hanche).

Autre cause possible d’arthrose : la méniscectomie, une intervention chirurgicale supprimant totalement un ménisque du genou. Cette opération débouche sur de l’arthrose dans 50% des cas : la maladie se déclenche alors une dizaine ou une vingtaine d’années après. C’est pourquoi l’ablation totale du ménisque ne doit être envisagée qu’en cas d’absolue nécessité.

9 – les maladies métaboliques :

Certaines maladies métaboliques, comme le diabète, l’obésitél’hypertension artérielle ou encore les dyslipidémies, peuvent causer de l’arthrose. Généralement, il s’agit d’une maladie microcristalline : des anomalies métaboliques entraînent un dépôt anormal de cristaux microscopiques au sein des articulations. Parmi ces maladies, on peut citer la chondrocalcinose (dépôt de cristaux de phosphate de calcium) et la goutte (dépôt de cristaux constitués d’acide urique).

Ces dépôts provoquent des crises inflammatoires à répétition : ces dernières favorisent l’apparition de l’arthrose sur l’articulation. Plus rarement, d’autres maladies métaboliques comme la maladie de Wilson (concentration trop élevée de cuivre dans l’organisme) ou l’hémochromatose (concentration trop forte de fer) peuvent aussi générer de l’arthrose.

10 – la ménopause :

Chez les femmes, l’arthrose apparaît le plus souvent après la ménopause. Les hormones sexuelles sont suspectées d’être à l’origine du phénomène. Toutefois, à l’heure actuelle, aucun des traitements hormonaux de substitution mis en place après la ménopause n’a pu prévenir efficacement l’arthrose.

La différence entre l’arthrose et l’arthrite

Contrairement à l’arthrose, l’arthrite est une maladie inflammatoire et immunitaire, et peut apparaître en dehors des périodes de mouvement. Des douleurs intenses apparaissent le plus souvent en seconde partie de nuit. Autre différence, l’arthrite fait rougir et enfler les doigts ; Enfin, cette maladie se constate sur des dosages sanguins contrairement à l’arthrose. Et l’arthrose touche une articulation bien précise, alors que l’arthrite se balade dans tout le corps, passant d’une articulation à l’autre. Les solutions sont tout aussi différentes et adaptées selon les cas : repos ou exercice physique, alimentation adaptées, plantes et huiles essentielles inflammatoires…

Les solutions naturelles pour apaiser les symptômes liés à l’arthrose

Bien que cette pathologie puisse être gênante au quotidien, il est primordial à mon sens et en tant que Naturopathe, de prendre soin de son hygiène de vie pour réduire les douleurs et améliorer sa qualité de vie au quotidien.

1 – Les traitements classiques

Dès que les premières crises apparaissent, les traitements prescrits par la médecine traditionnelle sont des anti-inflammatoires, antalgiques, anti-arthrosiques, infiltrations de corticoïdes , injections d’acide hyaluronique (appelée viscosupplémentation), séances de kinésithérapie et dans les cas les plus sévères : pose de prothèse chirurgicale (arthroplastie) . La douleur disparaît, puis elle revient durablement et plus intense.

Si ces traitements sont utiles de manière ponctuelle, ils ne sont pas anodins, ils ont des effets secondaires sérieux sur le système digestif. Ils calment les symptômes mais ne s’attaquent pas à la racine. Il est préférable de prendre soin de ses articulations au quotidien avec des méthodes plus naturelles. Une prise en charge par un naturopathe s’impose donc.

2 – L’alimentation anti-inflammatoire

L’alimentation est la base de notre hygiène de vie. Il est important dans le cas d’arthrose de limiter l’inflammation au maximum et pour cela, je recommande de privilégier:

  • Un apport suffisant en fruits et légumes colorés, variés et de saison (pour ramener au corps toutes les vitamines du groupe B, source d’énergie)
  • Les légumes verts (haricots verts, choux, brocolis..)
  • Une consommation régulière de petits poissons gras (sardines, harengs, maquereaux)  et en bonnes huiles (caméline, lin, courge,…) sources d’oméga-3, anti-inflammatoire
  • De temps en temps de la viande pour amener du fer et de la vitamine B12
  • Je conseille de limiter:
  • les sucres qui sont pro-inflammatoire et qui ont un impact sur l’immunité et le comportement
  • les produits laitiers qui sont également source d’inflammation dans le corps (intolérance au lactose, encrasse les intestins)
  • les céréales raffinées avec du gluten (des études ont mis en lien le gluten et l’endométriose et le fait qu’il contribuait au processus inflammatoire du corps)
  • les fritures et huiles d’assaisonnement dont le rapport Oméga6/Oméga3 est déséquilibré
  • les produits ultra-transformés (pauvre en vitamines et minéraux, riches en mauvaises graisses, contenant des arômes artificiels et des conservateurs)

Il faudra également reminéraliser le cartilage, en accentuant l’alimentation sur les produits riches en calcium, en silicium, en magnésium, mais également en acides aminés et en oligo-éléments.

3 – La gestion des émotions et du stress

Au niveau émotionnel, le stress, quant à lui, a également un rôle important dans le vieillissement cellulaire et articulaire. La situation de tension nerveuse ou répétée augmente la fréquence et l’intensité des poussées douloureuses. Des séances de yoga, de relaxation, de sophrologie peuvent aider à mieux gérer le stress.

4 – La pratique d’une activité physique sportive

On ne le répétera jamais assez, mais la pratique d’une activité physique sportive quelle que soit la problématique est primordiale.

L’activité physique constitue un facteur de prévention de l’arthrose cervicale, du genou ou de la hanche. En effet, l’activité physique permet de renforcer le système musculo-tendineux tout en entretenant notre souplesse. Le sport représente donc un moyen de prévenir les douleurs liées à l’arthrose et ses symptômes tels que perte fonctionnelle de diminution de l’autonomie. À condition toutefois que l’activité physique soit pratiquée de façon régulière, à une intensité modérée.

Le but est d’éviter la sédentarité et de conserver une bonne autonomie. Pour cela, misez sur une activité physique douce sans choc pour les articulations : la marche, la natation, le Pilate, le yoga, le taï-chi… et en particulier le vélo qui permet de maintenir un roulement et lubrification articulaire sans impact, et de maintenir la musculature.

5 – La phytologie

  • Les plantes comme la racine de Curcuma, l’Harpagophytum, la feuille de Cassis ou la sommité fleurie de Reine des Prés luttent contre les manifestations articulaires douloureuses grâce à leurs propriétés anti-inflammatoires.
  • Les huiles essentielles diluée dans un mélange d’huile végétale d’Arnica, par exemple, peut être appliquée sur les articulations douloureuses. Ainsi, la Gaulthérie, l’Eucalyptus Citronné et la Menthe Poivrée peuvent soulager l’arthrose.

Attention, les huiles essentielles sont contre-indiquées chez les femmes enceintes, allaitantes, ainsi que chez l’enfant de moins de 7 ans et les personnes asthmatiques et épileptiques.

6 – Le magnétisme et l’arthrose

Le Magnétisme  est une technique holistique que j’utilise également dans les problématiques d’arthrose et qui porte ses fruits car je travaille l’organe qui gère les articulations.

En effet, lors d’une séance avec votre magnétiseur, agit sur votre articulation et rééquilibre ainsi votre organisme. Vos cellules et organes sont plus à même de lutter contre la maladie et de ralentir ou arrêter son évolution.

Le magnétisme, en plus de ralentir l’évolution de l’arthrose, soulage les douleurs. Le magnétisme apporte un effet tranquillisant et apaisant. Les nerfs sont ainsi moins sensibles et la douleur se dissipe. Vous retrouvez ainsi une mobilité de mouvement et une légèreté d’exécution que vous pensiez perdues.

Le magnétisme ne pourra agir que sur les douleurs en les apaisant pour quelques temps. Il faut compter de une à trois séances mais après la première on ressent déjà un soulagement. En parallèle, il faut mettre en place une alimentation et une pratique physique adaptées afin de faire disparaître durablement l’arthrose.